Le très récent rapport remis à Mme Pénicaud, ministre du travail, présente un intérêt tout particulier en ce sens qu’il semble vouloir changer radicalement l’approche collective que nous avons de la privation d’emploi. En effet, son angle d’analyse repose clairement plus sur une responsabilité collective, et non plus individuelle, qui incombait auparavant, au travers d’un discours très largement répondu, aux seuls chômeurs. Cela s’illustre par un changement de dialectique tout à fait nouveau à ce stade.